dimanche 18 janvier 2015

La comida y la bebida

Manger.
En plus ou à défaut de nous nourrir, le fait de manger (et de boire) prend énormément de place dans notre vie. Cela est particulièrement vrai en Espagne. (Trop) manger peut bien sur  constituer une fuite, et ça peut vous faire rater l'essentiel dans la vie.
Comme il m'arrive d'etre un peu compulsif au niveau alimentaire, chez moi je mange assez sainement : des fruits, des jus crus de légumes-fruits inspirés d'un certain Thierry Casasnovas et qui font bien rire ceux qui me connaissent, des salades et des plats cuits plutot réussis je pense ; ma colocataire et wwoofeuse belge apprécie car c'est moi qui cuisine le plus clair du temps. Je mange peu de céréales désormais et en particulier le pain alors que dans le fond j'adore ça.
Ici en Espagne mes anciennes mauvaises habitudes ont tendance à reprendre le dessus. Le bon coté c'est que je me suis remis à cuisiner et avec un certain succès y compris aux yeux de mes hotes. Ci-dessous chèvre / salade d'épinard / miel / pommes / noix... Très bon, muy bueno, hum...



Les tapas : c'est souvent bon, bon marché et diversifié. Dommage qu'on ait pas cela en France.

La cerveza (bière) : un autre bon point, en tout cas en ce qui concerne son prix. Environ 1 euro la cerveza ça va à ce prix-là on ne se ruine pas. Et puis ils ont eu la bonne idée de développer les cerveza sin alcool qui permettent à certaines personnes de limiter les dégats sans trop se priver.
Le vin : vraiment pas cher également, avec un rapport qualité-prix souvent bien meilleur qu'en France.
Le cafe con leche : une institution dans le pays, et bien que je sache pertinemment que ce n'est pas sain pour mon corps et que j'aurais prohibé cette boisson sans aucun remords en France, je me laisse souvent tenter ici par le charme de ce café au lait avec beaucoup, vraiment beaucoup de lait.
En revanche, les pains et les patisseries de toutes sortes qui accompagnent sont souvent assez décevantes : plein de nata (genre de crème fraiche, chantilly ou patissière selon les cas). Les tartes semblent presque inconnues au bataillon et on ne trouve ici que de pales copies des croissants et autres patisseries françaises. Les gateaux Starbucks sont en comparaison de bien meilleures facture bien que muy caro (très chères).

C'est d'ailleurs une chose qui m'a choqué en arrivant dans la fière cité andalouse : pas moins de trois Starbucks Café sur l'avenue principale de Séville (avenuda de la constitucion) ! Et j'en ai vu deux autres pas loin encore. Pareil qu'à Paris, c'est une véritable invasion. C'est tout de meme navrant de constater qu'un pays avec une telle tradition culinaire et du café se fasse envahir de la sorte. Bien sur, le point positif de ce genre de lieu, c'est la wifi et le fait qu'on nous laisse l'utiliser à loisir.
Sinon bien sur il y a toutes ces pièces de boucherie, généralement du porc, qui tronent dans de nombreux établissements et que j'évite évidemment, puisque je ne mange pas de viande.
Enfin les fruits sont assez présents heureusement, mon corps les remercie...


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