Vendredi, toujours à Ronda, je suis allé au museo del bandolero.
Je n'aime pas beaucoup visiter les musées en principe ; quand j'y vais, c'est généralement parce-que je suis accompagné ou que je n'ai rien d'autre à faire et c'est alors une façon pour moi de "tuer le temps". Mais ce petit musée-là m'intriguait. Je dois avoir été bandit ou bandolero dans une vie antérieure, c'est pour ça...
J'ai ainsi appris que le banditisme à l'espagnole ne datait pas d'hier. Il existait déjà du temps de l'occupation romaine et s'est constitué en réaction et rébellion à l'oppression et l'injustice des pouvoirs en place. Le banditisme a certes existé dans toute l'Espagne mais il trouva un terreau particulièrement fertile pour s'implanter dans la Serrania de Ronda ; c'est pourquoi un musée lui a été dédié.
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Attaque d'une dilligence |
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Réglement de compte dans une taverne |
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Les relations des bandoleros avec les femmes : un mélange de séduction, de violence et de romantisme |
Le bandolero n'est pas un simple bandit de grand chemin, il peut être comparé à un Robin de bois à l'espagnole : il prend aux riches corrompus pour redonner aux pauvres. En révolte contre l'ordre établi, il lutte, dans une certaine mesure, pour la justice sociale.
Au XVIIIe et XIXe siècles, le phénomène prit une telle ampleur que les autorités, en particulier la Guardia Civile (police espagnole), ne parviennent pas à l'enrayer. Ainsi c'est dans la Serrania de Ronda que les plus célèbres bandoleros sont nés et se sont illustrés.
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Dessin de contrebandier |
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"El bandido" (dessin) |
Le dernier bandolero d'Andalousie fut "Pasos Largos", qui mourut en 1932.
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