Jeudi matin, en bus, de Cadiar dans les Alpujarras jusqu'à Almeria, je traverse une "mer de plastiques",
la mar de invernaderos (serres). On m'en avait parlé, mais là je l'ai vu de mes yeux vus. Sur plusieurs dizaines de kilomètres, des serres se profilent à gauche et à droite de la route qui longe le bord de mer et me mène à Almeria. Il y en a partout, cela semble avoir poussé comme des champignons géants. Ce n'est guère esthétique, catastrophique même au niveau visuel.
|
La mer de plastique |
Ces serres existent jusqu'à proximité même la ville d'Almeria.
Je note au passage dans le bus plus d'étrangers d'origine africaine que je n'en ai vu jusqu'à présent : certainement nombre d'entre eux travaillent dans les serres en question, et dans des conditions de travail sans doûte déplorables...
Ce sont dans ces serres que sont produites une grande partie des fruits et légumes qui nous viennent d'Espagne et que nous retrouvons dans nos supermarchés en France.
J'arrive donc à Almeria et découvre une ville que je ne qualifierais pas de belle, mais d'intéressante... -et de peu onéreuse- à visiter. Peu onéreuse car un grand nombre de monuments sont ou gratuits ou très bon marché. J'ai ainsi visité gratuitement la forteresse maure d'Almeria, la Alcazaba, qui domine la ville : 1430 mètre de périmètres de murailles, l'une des constructions musulmanes les plus grandes d'Espagne...
|
La Alcazaba |
Comme dans toutes les villes que j'ai eu l'occasionde visiter (sauf Séville ?), Almeria a également son marché couvert : le rez de chaussée est constitué de nombreux étalages de fruits et légumes qui, contraiment à ce que j'aurais pensé de prime abord (présence toute proche de la
mer de plastiques oblige), ne sont pas si bon marché que cela.
|
El mercado central de Almeria |
A l'office de tourisme on vous donne un petit plan de la ville avec plusieurs itiénraires suggérés : Almeria de cine, Almeria musulmana, Almeria chistiana y Almeria burguesa. Mais je n'ai guère eu le temps d'aller plus loin que la visite de la forteresse et du marché, car Cor, le coordinateur de l'Asram "Fuego Sagrado", est venu me chercher le soir même, pour mon nouveau -dernier ?- wwoofing en Andalousie et en Espagne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire